Réparation d'un chariot élévateur : Quelles sont les étapes à suivre ?
En logistique, la manutention est un procédé qui n’est jamais sans risques. Il est tout à fait normal qu’après un certain nombre d’heures d’utilisation, l’un de nos chariots élévateurs tombe en panne ou décide de rendre l’âme.
Il faut être également conscient qu’un bon entretien et une bonne maintenance sont nécessaires si l’on souhaite éviter que ce genre de situations ne se répète trop souvent. En maximisant la durée de vie de nos chariots élévateurs, nous maximisons par la même occasion la rentabilité ainsi que la sécurité de notre activité. Mais que faire lorsque ça arrive ? Quelles sont les bonnes pratiques à suivre pour procéder à la réparation d'un chariot élévateur ? Comment prévenir les pannes ? Voici quelques étapes qui devraient nous aider à y voir plus clair.
1. Immobiliser le chariot élévateur
En cas d’anomalie détectée et pour des raisons de sécurité, la première étape que nous vous recommandons de suivre pour faire face à une telle situation est d’immobiliser le véhicule, et ce, peu importe la nature de la défaillance. Jusqu’à ce que ce dernier soit réparé, n’oubliez pas de signaler d’une manière visible que l’appareil est hors service pour éviter que d’autres caristes ne tentent de l’utiliser.
2. Prévenir le technicien en maintenance logistique ou votre service client
Seule une personne dotée de connaissances spécifiques est capable de résoudre une panne. Dans un entrepôt il peut s’agir du technicien en maintenance logistique, cependant cette fonction n’est pas systématique. En l'absence d’un technicien en maintenance logistique il vous faudra contacter votre service client pour qu’un technicien se rende sur les lieux. Comme ce dernier dispose d’une formation continue et régulière. lui seul pourra estimer la gravité de la panne et établir un diagnostic. Un problème mécanique ou électrique n’a pas le même impact qu’une simple panne de gazole (ou autre énergie utilisée) sur la sécurité et le temps d’immobilisation de l’activité au sein d’un entrepôt. Souvent, c’est à l’aide de son ordinateur et en consultant le journal des erreurs du chariot élévateur qu’il pourra vous détecter d’où vient la défaillance et ainsi prendre les mesures nécessaires pour résoudre la panne (changement d’une fourche, changement de pneus…).
3. Tenir un journal de maintenance
Sachez que la loi régule la maintenance et la vérification des appareils de levage. Suite à la publication de l’arrêté du 2 mars 2004, la loi oblige désormais les responsables d’établissements à suivre certaines modalités de maintenance et vérifications des appareils de levage. Cet arrêté stipule qu’il est obligatoire de tenir un journal de maintenance de manière à optimiser la gestion de la flotte d’engins de manutention. Il est également important de noter que ce journal nous permet de voir avec exactitude si l’un de nos chariots élévateurs affiche déjà plusieurs pannes et années d’utilisation à son compteur et donc mériterait d’être remplacé.
4. Une meilleure prévention réduit le nombre de pannes
Pour conduire un chariot élévateur, les caristes doivent obligatoirement suivre une formation CACES durant laquelle ils seront formés aux compétences nécessaires à l’entretien de ces engins de manutention. Les caristes sont contraints d’assurer différents types d’inspections visuelles et fonctionnelles des appareils de levage donc assurez-vous qu’ils les respectent bien pour limiter vos frais de réparation. Certains contrôles sont quotidiens comme par exemple l’absence de flaque autour de l’engin pouvant indiquer une fuite ou bien encore le fonctionnement des avertissements sonores. Les caristes doivent également effectuer des contrôles systématiques, c’est-à-dire à chaque utilisation d’un chariot élévateur comme par exemple s’assurer que leur ceinture de sécurité est en bon état. Enfin ils doivent procéder à des contrôles périodiques qui eux dépendent du nombre d’heures d’utilisation que cumule chaque chariot élévateur.
Lorsque vous faites l’acquisition d’un nouveau chariot élévateur et que vous êtes encore en pleine phase de négociation avec votre fournisseur, souvenez-vous de ces 3 choses importantes :
- Définissez la fréquence des inspections.
- Le comportement à adopter lorsque survient un incident : exigences et recommandations.
- Assurez-vous que les réparations et changements de pièces soient inclus dans le prix contracté.